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Leur capacité d'estimer correctement la durée d'un intervalle fonctionne pour les stimuli sonores, visuels et tactiles Personne ne sera surpris d'apprendre que les personnes qui s'adonnent sérieusement à la musique sont très bonnes pour estimer avec justesse la durée d'un intervalle entre deux sons.

La 11e Conférence de la montagne avec la pianiste Alexandra Stréliski et la spécialiste du «cerveau musical» Isabelle Peretz a permis de mieux comprendre pourquoi la musique nous bouleverse.

Un nouveau site Web propose des capsules vidéo et des textes de vulgarisation pour faire connaître au grand public les avantages, reconnus par la science, qui sont associés au fait de jouer et d'écouter de la musique Il n'est pas nécessaire d'être un virtuose du violon ou un guitariste de la trempe de Jimi Hendrix pour profiter des bienfaits que procure la musique.

Une étude réalisée à l'Université de Montréal par Craig Turner et Felipe Verdugo révèle comment les intentions expressives des pianistes peuvent accentuer leur risque de blessures à long terme. Jouer du piano implique bien plus que d'appuyer sur des touches. C'est tout le corps qui participe à l'interprétation, depuis le tronc jusqu'aux doigts.

La synchronisation de la musique avec notre rythme naturel optimiserait la réduction de la douleur La musique a plus de chance de soulager la douleur lorsque son tempo s'harmonise à notre rythme naturel. C'est ce qu'a découvert une équipe de recherche de l'Université McGill. Cette découverte laisse croire qu'il est possible d'atténuer la douleur ressentie en ajustant le tempo d'une pièce de musique que nous aimons à notre rythme interne.

Une méta-analyse réalisée par le doctorant Kevin Jamey, de l'UdeM, mène à des résultats prometteurs quant aux bienfaits de l'apprentissage musical sur le contrôle de l'inhibition chez les enfants. Apprendre à jouer d'un instrument de musique permettrait aux enfants d'avoir un meilleur contrôle de l'inhibition, c'est-à-dire de concentrer leur attention sur la tâche à exécuter en résistant aux distractions et aux réactions automatiques ou impulsives.

La pratique du chant favoriserait, à tout âge, la justesse et la vitesse d'élocution lors de tâches complexes Parler est un exercice qui exige une grande coordination entre les poumons et les muscles qui contrôlent les cordes vocales, la mâchoire, la langue et les lèvres. Avec le passage des ans, ces structures anatomiques subissent des changements qui se répercutent sur les fonctions vocales.

Une nouvelle étude du laboratoire de musique de Jessica Grahn suggère que l'entraînement musical pourrait préserver certaines capacités d'entraînement moteur rythmique dans les premiers stades de la maladie de Parkinson. Mme Grahn, professeur de psychologie et membre du Western Institute for Neuroscience , combine son expérience unique de pianiste de concert de formation classique et sa formation de neuroscientifique pour étudier les raisons pour lesquelles les êtres humains bougent en fonction du rythme, et comment et pourquoi le mouvement et le rythme peuvent être liés dans le cerveau.