Chevaux, cochons, chiens racontent la vie urbaine du 17 e au 19 e siècle

Chevaux, cochons, chiens racontent la vie urbaine du 17e au 19e siècle Un stagiaire postdoctoral en histoire expose son sujet d'études aux premiers 15 minutes Postdoc Le 6 juin en début d'après-midi, William Riguelle transporte l'assistance au 17e siècle. «On sait, grâce à un recensement de la population de Québec en 1688, que les citadins gardent à l'intérieur de leurs palissades 244 bovins, 300 moutons et une centaine de cochons, chiffres auxquels s'ajoutent les chiens, les chats et la volaille. Dans une ville qui compte à l'époque 1000 habitants, il y aurait donc à peu près autant d'humains que d'animaux non humains», décline le stagiaire postdoctoral à la Faculté des lettres et des sciences humaines. Il souligne que c'est à la suite de la venue de Samuel de Champlain et de la colonisation française que les animaux domestiques, jusque-là inconnus sur le territoire du Canada, ont traversé l'Atlantique sur des navires en provenance de Normandie ou de La Rochelle pour être importés. Il cite la Gazette de Montréal qui, un siècle plus tard, relaie une loi qui interdit aux habitants de laisser errer chevaux, cochons, moutons et chiens dans les rues sous peine d'une amende de 5 shillings. «Je prends l'animal comme un tremplin pour avoir des connaissances sur la société humaine et sur l'organisation urbaine», explique l'historien à propos de sa recherche sur les bêtes retrouvées dans les villes de la vallée du Saint-Laurent, soit Québec et Montréal, entre 1608 et le début des années 1840.
account creation

TO READ THIS ARTICLE, CREATE YOUR ACCOUNT

And extend your reading, free of charge and with no commitment.



Your Benefits

  • Access to all content
  • Receive newsmails for news and jobs
  • Post ads

myScience