Confirmer la place de leader de l'Université Laval en intelligence artificielle

La rencontre des administratrices et administrateurs, la dernière d'une séri
La rencontre des administratrices et administrateurs, la dernière d'une série de trois portant sur l'intelligence artificielle, a eu lieu le 23 avril. - Université Laval, Yan Doublet
La rencontre des administratrices et des administrateurs a permis de réfléchir sur la place grandissante de l’intelligence artificielle en recherche

Environ 140 gestionnaires de l’Université Laval étaient rassemblés le mardi 23 avril au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack pour une troisième et dernière rencontre des administratrices et administrateurs sur l’intelligence artificielle (IA).

Dans son mot d’ouverture, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, a indiqué qu’il «est essentiel de prendre un temps de réflexion pour comprendre la place grandissante de l’intelligence artificielle dans la recherche». Elle a rappelé que l’Université Laval a déjà plusieurs entités importantes de recherche axées sur l’IA. «Nous avons réussi à développer un écosystème de pointe appelé à grandir face aux besoins croissants.»

Alors que le gouvernement fédéral a prévu dans son budget des investissements de 2,4 G$ pour soutenir le développement de l’IA et qu’il y a sur le campus «les infrastructures et les talents», la rectrice voit l’occasion «de confirmer notre place de leader» dans ce domaine «et d’avoir un plus grand impact».


Elle a ajouté que le comité de travail formé l’automne dernier pour se pencher sur ces questions poursuit ses travaux et qu’il doit présenter une feuille de route pour soutenir, orienter et encadrer l’adoption et l’utilisation responsables et innovantes de l’IA par la communauté.

La rencontre a permis aux administratrices et aux administrateurs d’entendre cinq conférences. L’une portait sur l’utilisation de l’IA en recherche, la position du Québec et sa vision face aux changements à venir, une autre avait pour sujet les infrastructures et les données pour une IA performante. Les gestionnaires ont aussi entendu parler des connaissances et du capital humain, des enjeux pour la recherche et des responsabilités sociales, et enfin du potentiel de l’IA en recherche documentaire.


Sorte de congrès scientifique, la rencontre permettait également de faire des découvertes à travers des kiosques animés par des professeurs et leurs équipes, donnant des exemples concrets de l’utilisation de l’IA en recherche en santé, en sciences naturelles et technologies, et en sciences sociales, sciences humaines, arts, lettres et design.