L’Atelier Pierre Thibault et des étudiants de l’Université Laval présentent jusqu’en novembre un projet participatif à l’Exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise
C’est sur une île isolée du fleuve Saint-Laurent que l’Atelier Pierre Thibault a trouvé matière à inspiration pour des oeuvres architecturales fort intéressantes: un dialogue entre mémoire, résilience et avenir. Présenté à la 19e Exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise, ce projet participatif revalorise un pan méconnu du patrimoine québécois: les boucaneries de l’île Verte, ces anciens fumoirs de poisson aujourd’hui en péril.
Au coeur de l’approche: l’intelligence collective des résidents de cette petite communauté insulaire, qui a travaillé aux côtés des architectes et d’étudiants stagiaires de l’Université Laval pour réinventer l’usage de ces 12 bâtiments vernaculaires construits entre les années 1920 et 1980.
Les échanges avec la communauté ont donné lieu à des propositions concrètes: transformer un fumoir en serre, en atelier d’artiste ou encore en poulailler. Certaines installations, initialement prévues comme temporaires, ont été conservées par les résidents, preuve d’une appropriation sincère du projet.
« [Le projet] est un hommage profond aux habitants de l’île Verte, dont l’ingéniosité, la résilience et la solidarité incarnent parfaitement l’intelligence collective que l’architecture d’aujourd’hui se doit de reconnaître et de célébrer. »
-- Pierre Thibault, architecte et professeur à l’École d’architecture de l’Université Laval Seule équipe québécoise sélectionnée à l’issue d’un appel mondial, l’Atelier Pierre Thibault expose son travail jusqu’au 23 novembre 2025 à la Corderie dell’Arsenale, sous le commissariat de Carlo Ratti.
Du fleuve Saint-Laurent à Venise: hommage aux boucaneries de l'île Verte
Advert