Les stoïciens sont ceux qui ont le plus approfondi cette idée que l’humain est une partie, et seulement une partie, de cette Terre et qu’il ne peut en être détaché. Ils voyaient le monde comme une cité, voire un système composé du ciel, de l’air, de la terre et de la mer dans lequel des liens unissent les parties, ce qui assure une cohésion au monde.
Les stoïciens sont ceux qui ont le plus approfondi cette idée que l'humain est une partie, et seulement une partie, de cette Terre et qu'il ne peut en être détaché. Ils voyaient le monde comme une cité, voire un système composé du ciel, de l'air, de la terre et de la mer dans lequel des liens unissent les parties, ce qui assure une cohésion au monde. Selon Bernard Collette, l'ancienne philosophie stoïcienne a des points en commun avec la pensée écologique moderne «Les stoïciens étaient sans doute loin de penser que l'action de l'humain pourrait un jour épuiser les ressources de la Terre et du monde. Mais si leur école avait vécu assez longtemps pour en être témoin, il est clair qu'ils auraient été horrifiés par la surexploitation de la Terre et la disparition progressive de la biodiversité, et qu'ils auraient jugé l'action de l'humain moderne fondamentalement contraire à la nature, au sens où l'usage de la nature par l'humain, selon eux, est de promouvoir la diversité et la beauté de celle-ci et donc de préserver la biodiversité. C'est sur ces mots que le professeur de philosophie ancienne à la Faculté de philosophie, Bernard Collette, a mis fin à son exposé du mercredi 7 décembre au pavillon Félix-Antoine-Savard. Le thème de sa conférence était «Philosophie antique et écologie: l'hypothèse Gaïa des stoïciens». L'activité a eu lieu dans le cadre des midis du Laboratoire de philosophie ancienne et médiévale de la Faculté.
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