S’unir pour attirer les talents et soutenir l’innovation

Lors d’une conférence devant le Cercle canadien de Montréal, la rectrice Sophie D’Amours a lancé un appel aux partenariats L’accélération du transfert des connaissances et l’augmentation du nombre de diplômés universitaires permettra au Québec et au Canada de devenir des sociétés plus innovantes, a soutenu la rectrice de l’Université Laval Sophie D’Amours lors d’une conférence devant le Cercle canadien de Montréal le lundi 20 mars.

La rectrice était l’invitée de cet organisme qui offre une tribune libre aux chefs de file de différents secteurs. Pendant environ 30 minutes, elle s’est adressée à 200 personnes majoritairement issues du milieu des affaires, de l’innovation et des études supérieures.

Sophie D’Amours a fait valoir qu’il y a «urgence d’agir» pour faire face aux différentes transitions que l’on vit, telles que les transitions numérique, climatique, démographique et géopolitique.

Pour arriver à trouver des solutions aux différents défis de société, nous devons «unir nos forces» pour attirer et former des talents, en plus de faire en sorte que «la science devienne le moteur de notre innovation», a-t-elle exprimé.

La rectrice a raconté que l’Université Laval se transforme notamment grâce à la technopédagogie et qu’elle s’adapte à la réalité de l’apprentissage tout au long de la vie. Elle a ajouté que des travaux sont en cours pour que toute la communauté étudiante inscrite dans l’ensemble des programmes puisse bientôt développer des compétences d’avenir, telles que la pensée complexe, la créativité ou la communication.

À titre de présidente du conseil d’administration du Conseil de l’innovation du Québec, Sophie D’Amours a insisté sur le fait que nous devons développer une «culture de l’innovation». «La culture, ça se construit à travers la fierté d’être les premiers à avoir développé une nouvelle technologie, une nouvelle idée.»

Défis importants

En entretien avec l’animatrice professionnelle Karina Lehoux, la rectrice a abordé les «défis» que vit l’Université Laval en lien avec la grève actuelle du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval.

«J’ai l’impression qu’on a [l’Université Laval] une poussée de croissance. On a des défis importants», a-t-elle soutenu. Plusieurs enjeux, notamment l’augmentation du nombre d’étudiants inscrits aux cycles supérieurs, l’augmentation des budgets de recherche, la transformation numérique et l’évolution des attentes dans les formations mettent «beaucoup de pression sur notre corps professoral et sur toute la communauté universitaire». Selon la rectrice, l’objectif pour l’Université Laval est de réussir à s’adapter «de façon ordonnée».

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